La santé financière des régimes de retraite en 2021

Retour au blogue

La santé financière des régimes de retraite canadiens s’est grandement améliorée en 2021 en affichant une hausse de son degré de solvabilité d’environ 7%.

Deux indicateurs mesurent cette croissance au sein de divers régimes de retraite. L’indice Mercer, produit par l’institut du même nom, sur la santé financière des régimes de retraite calcule à 7% l’augmentation du degré de solvabilité des quelque 500 régimes de sa base de données. La solvabilité moyenne est établie à 103% à la fin de 2021.

De son côté, la société britannique Aon indique que le ratio de capitalisation global des régimes de retraite canadiens est passé de 89,4% à 97,2%, soit une progression de 7,8%.

L’amélioration de la capitalisation des régimes à prestations déterminées place de plus en plus d’entre eux en situation d’excédent. À la fin du quatrième trimestre, Mercer estime que 61% des régimes de sa base de données présentaient un excédent d’actif.

De plus, l’institut estime que 27% des régimes montrent un degré de solvabilité entre 90% et 100%, que 7% des régimes obtiennent un degré de solvabilité entre 80% et 90% et que 5% des régimes obtiennent un degré de solvabilité inférieur à 80%.

« L’année 2021 aura été très bonne, affirme F. Hubert Tremblay, conseiller principal du domaine Avoirs de Mercer. Les rendements ont été appréciables, et les taux d’intérêt ont grimpé, ce qui est toujours une excellente combinaison pour les régimes de retraite. »

Cette année favorable aux régimes de retraite devra servir à réduire les risques qui se dresseront devant eux en 2022, estiment les deux entreprises.

Parmi les risques envisagés, on retrouve les répercussions du variant Omicron de la COVID-19, l’apparition possible de nouveaux variants, la disponibilité des vaccins dans les pays en développement, les tensions géopolitiques accrues, l’impasse politique aux États-Unis et l’incertitude entourant les élections américaines de mi-mandat de novembre 2022.

Il faut aussi considérer les politiques des banques centrales face à l’inflation et les réactions des marchés à ces politiques, mais aussi les pressions à la hausse sur les salaires, le roulement du personnel et les postes vacants qui alimenteront les pressions inflationnistes.

© 2024 Chiasson Groupe Conseil Inc. - Tous droits réservés.

Conception web Bravad